

Selon la Fondation Recherche Alzheimer, les maladies neurodégénératives touchent environ 2 % de la population française, soit près de 1,3 million de personnes. Parmi elles, seulement 35 % reçoivent un diagnostic formel. La maladie d’Alzheimer, première cause de démence, affecte à ce jour 50 millions de personnes dans le monde. Si les projections actuelles se confirment, ce chiffre pourrait presque tripler d’ici 2050. Pour prévenir la maladie, deux avancées majeures ont vu le jour en 2024.
C’est en détectant cette maladie tôt, qu’on peut espérer mieux accompagner les patients et ralentir l’évolution de la maladie. Pourtant, aujourd’hui, beaucoup de personnes ne sont diagnostiquées qu’à un stade avancé souvent liée au fait qu’elles consultent trop tard, mais aussi parce qu’il est difficile pour les médecins de poser un diagnostic précis avec les examens classiques. Mais en 2024, deux grandes avancées pourraient transformer ce constat : la découverte, de nouveaux tests sanguins innovants permettent de repérer la maladie avec une précision jamais vue : une révolution dans le dépistage précoce. En plus de ces tests, deux nouveaux facteurs de risque modifiables ont été découverts, en plus des 12 déjà connus : le faible niveau d’éducation, la perte d’audition, l’hypertension, le tabagisme, l’obésité, la dépression, la sédentarité, le diabète, la consommation excessive d’alcool, le traumatisme crânien, la pollution atmosphérique et l’isolement social. Cela donne encore plus de pistes pour prévenir ou retarder l’apparition de la maladie.
De nouveaux tests sanguins découverts
Les tests sanguins, notamment ceux mesurant la protéine tau phosphorylée (p-tau217), se distinguent par leur efficacité et leur précision. Selon une étude présentée lors de la conférence AAIC (Alzheimer’s Association International Conference) 2024, ces tests atteignent une précision diagnostique de plus de 90 %. Ils surpassent nettement les méthodes traditionnelles : les médecins de soins primaires obtiennent un diagnostic précis dans 63 % des cas, tandis que les cliniciens spécialisés atteignent 73 %. Cette avancée constitue une révolution pour le dépistage de la maladie d’Alzheimer, en le rendant non seulement plus fiable, mais également plus accessible, moins invasif et considérablement moins coûteux que les méthodes actuelles, telles que
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