

C’est à Saint-Gilles, en Camargue, que Bernard Pujol fait vivre son exploitation improbable depuis plus de dix ans. Des rizières bio entretenues par des canards, une première en Europe et une réussite pour ce riziculteur. L’idée peut paraître saugrenue mais, loin d’être une invention de l’agriculteur, il s’agit d’une technique ancestrale issue du Japon.
Le choix de l’élevage de cannes est le fruit d’une longue réflexion et d’un véritable travail de recherche effectué par Bernard Pujol, gérant du Mas Neuf de la Motte. Au fil des années, il a appris à étudier le riz et à comprendre les menaces qui l’entouraient. L’invasion des mauvaises herbes est l’un des principaux problèmes de la culture rizicole, il n’est pas facile d’entrer dans les rizières et de les désherber. Il faudrait être de petite taille, pour ne pas casser le riz, et résistant à l’eau.
Des travailleuses à plumes
Le riz et les cannes, car il s’agit exclusivement de femelles, semble faits pour s’entendre. Quand l’agriculteur plante le riz, il achète les petites cannes qu’il élève durant un mois. Une fois ce premier mois passé, les quelques 600 cannes de l’exploitation sont lâchées dans les rizières et se régalent des mauvaises herbes. Cette méthode ne connaît que des avantages car les cannes n’aiment pas le riz et ayant le même âge que le riz elles évoluent en même temps que lui.
Maryam Hamdadi
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En plus le riz est super bon . On en trouve dans deux magasins à Nîmes : le magasin de brandade Mouton, et l’huilerie.😉