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Jardins de Cocagne, se réinsérer grâce au maraîchage

16 février 2023Aucun commentaireLaurianne

Muriel Verdone est l’ancienne directrice et cofondatrice du jardin de Lucie, à Communay, à 15 km de Lyon. Membre du réseau Cocagne, le jardin aide, depuis 21 ans, des personnes à se réinsérer par la voie du maraîchage.

TVB : Quel est votre rôle au sein des Jardins de Cocagne?

MV : Je m’appelle Muriel Verdone, j’ai été directrice d’un Jardin de Cocagne à Communay, dans le Rhône, au sud de Lyon, pendant 21 ans. C’est un jardin que j’ai créé avec deux amis et dont j’ai pris la direction. Je suis à la retraite depuis neuf mois, mais je suis encore active au sein du réseau Cocagne. Je suis au conseil d’administration et secrétaire du réseau. Aujourd’hui j’ai plus un rôle de réflexion par rapport au jardin.

TVB : Quel est le fonctionnement d’un Jardin de Cocagne ?

MV : Un Jardin de Cocagne, c’est une exploitation maraîchère. Au jardin de Lucie, il y a dix hectares et il y a une partie de forêt. L’idée d’un Jardin de Cocagne, c’est que c’est une activité qui ressource les personnes qui ont des gros soucis, que ce soit psychologique, physique, social. L’idée, c’est de les mettre dans la terre pourqu’ils se recentrent sur eux-mêmes et voir ce qu’ils peuvent produire. Les personnes vont planter soit en plant, soit en graines, jusqu’à la récolte. Elles vont avoir le temps de voir ce qu’elles produisent et ensuite, de le mettre dans des paniers, de le vendre et d’avoir des adhérents qui viennent chercher leurs paniers de légumes. On accueille 35 personnes en insertion, ça peut être des jeunes, des vieux, des gens qui sortent de prison, qui simplement ont perdu pied suite à un divorce, une perte d’emploi… Ce qui est regardé en premier, c’est la motivation de la personne et l’envie d’être accompagnée pour un projet professionnel. Le but est à la fois de travailler, de faire de la formation, de faire de la découverte métier, visiter des entreprises, faire des stages… L’idée, c’est que le travail permette de se sentir mieux et d’avoir un salaire, puisque c’est payé au SMIC.

TVB : Comment faites-vous pour recruter des employés en insertion au sein des jardins ? Quels sont les critères à respecter ?

MV : Vous pouvez mettre votre CV en ligne et dire que vous aimeriez travailler au jardin. Ces CV nous sont transmis. Il faut avoir droit aux minimas sociaux, RSA, allocation de solidarité, etc. À ce moment-là, il y a une vérification administrative pour s’assurer que vous avez droit à ces aides. On a des jeunes à partir de 18 ans, mais à moins de 18 ans, on peut aussi faire des stages. Cela se négocie avec le directeur de la structure.

TVB : Combien de temps dure l’insertion ?

MV : Ce sont des contrats qui font deux ans maximum, mais qui commencent par un contrat de sept mois. Il y a un mois pour s’adapter et après il y a un rendez-vous qui est fait avec le référent. Ensuite, les contrats peuvent être renouvelés quatre mois, six mois, un an. La question est toujours de savoir ce que vous allez faire si le contrat est renouvelé. Est-ce que cela va être utile ? C’est une discussion à avoir avec la personne concernée et ses motivations. Cela peut être de travailler encore un an parce qu’elle cherche un logement, donc il lui faut des fiches de paie. Certains veulent apprendre le français, apprendre à lire, calculer, mais ne se sentent pas encore à l’aise. Il faut, en repartant, que la personne puisse avoir une projection vers l’avenir et vers son projet.

Khalil, Théophile, Bilel et Elodie Horn

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