Le prestigieux prix est venu récompenser les travaux sur l’attoseconde1 d’un trio de physiciens : la franco-suédoise Anne L’Huillier, son compatriote Pierre Agostini, et l’Autrichien Ferenc Krausz. Leurs études portent plus précisément sur « les méthodes expérimentales qui génèrent des impulsions lumineuses attosecondes pour l’étude de la dynamique des électrons dans la matière », selon le site officiel de l’Académie suédoise.
Anne L’Huillier devient ainsi la cinquième femme à recevoir le prix Nobel dans cette discipline. Elle précise d’ailleurs que « si vous avez cette passion pour la science, je dis, allez-y, particulièrement pour les femmes. On peut combiner une vie de famille et une carrière scientifique ».
Cette distinction arrive en même temps que le gouvernement français et ses partenaires dans les domaines de la recherche et de l’enseignement aient décidé de faire de 2023-2024 l’Année de la physique. L’objectif de cette année est de « promouvoir une image attractive de la discipline : partager les résultats de la recherche en physique et montrer comment ils se construisent, illustrer comment ils peuvent être utiles à la société, et enfin favoriser la rencontre des publics avec celles et ceux qui font avancer la recherche ».2
Lorène C.
1 Unité de temps la plus petite actuellement mesurable
2 https://anneedelaphysique.cnrs.fr/presentation/