C’est officiel, et ce sera en vigueur dès juillet 2021. Le congé paternité passera de 11 jours initialement prévus à 28 jours, dont 7 obligatoires. Le « rapport des 1 000 premiers jours » a souligné « l’importance de la présence précoce du père auprès de l’enfant ».
Sous l’égide du neuropsychiatre Boris Cyrulnik, une commission composée d’experts a été mobilisée pour repenser et améliorer l’écoute, l’information et l’accompagnement global de la sphère parentale autour de l’enfant, lors des 1 000 premiers jours de sa vie. « Politique publique inédite et ambitieuse », selon Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, la commission s’est basée sur des recherches scientifiques et reprend le circuit des familles avant, pendant, et après la naissance, en cinq chapitres.
Outre le souci d’égalité dans les couples, la présence des deux parents pendant les premiers mois de la vie ont une « incidence positive, durable et déterminante sur la santé et le développement des enfants », peut-on lire dans le rapport des 1 000 jours.
Avancée de taille pour nombre de parents, associations et professionnels de santé, c’est la reconnaissance d’une période sensible dans la construction physique et psychique d’un enfant et un pas vers l’égalité femmes-hommes.
Diane Omont Orluc
Article issu de TVB 48
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