Après un malheureux accident de voiture, à l’âge de 21 ans, Christophe Grotti a décidé de changer sa vie toute tracée pour créer l’association Le Jour d’après qui a pour but d’accompagner les personnes fragilisées par des maladies chroniques. L’association souhaite aider les gens à trouver le chemin de la résilience. Une aide précieuse que son fondateur aurait lui-même aimé recevoir.
Bouleversement traumatique
Lors de son accident, Christophe Grotti a subi un choc important. Il nous a raconté, qu’après, sa vision du monde est devenue différente. « Le choc peut être tellement important qu’on ne comprend pas ce qui nous arrive et on remet tout en question », nous confiait-il. Sur son lit d’hôpital, il affirme à sa mère « je vais changer ma vie » et il l’a fait. Il crée l’association Le jour d’après pour permettre aux personnes ayant subi un traumatisme d’être accompagnées et d’avoir un suivi.
Le jour d’après
L’objectif de cette association est d’accompagner les personnes vers le chemin de la résilience avec un suivi spécifique de 5 mois, avec un renouvellement de 6 mois possible. Elle propose à la fois une reconstruction identitaire personnelle (qui elles sont, ce qu’elles veulent et où elles en sont) ainsi que professionnelle (aide à trouver sa voie). Le jour d’après accompagne toutes les personnes souffrant de maladies chroniques, néanmoins la majorité d’entre elles sont atteintes d’un cancer du sein.
« Ce qui est important, c’est d’aller vers le sens, de mettre du sens dans sa vie »
Pour Christophe Grotti, la définition de la résilience, c’est de continuer à être optimiste et développer sa capacité à utiliser des événements douloureux pour grandir. C’est continuer à vivre malgré tout, s’accepter tel que l’on est et essayer de surmonter le traumatisme. Pour lui le meilleur moyen de devenir résilient est de trouver un sens à sa vie. « Ce qui est important, c’est d’aller vers le sens, de mettre du sens dans sa vie » nous confiait-il. Il nous a donné l’exemple de Viktor Frankl, auteur de Nos raisons de vivre, survivant des camps de concentration pendant la Shoah. Il a survécu à ses traumatismes en trouvant un sens : raconter ce qui s’est passé pour éviter que cela ne recommence.
La classe de seconde 2 du Lycée St Vincent de Paul de Nîmes